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Paquin & Fils (1955-2010) Souvenirs du Magasin Général

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L. Paquin & Fils Inc.

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L. Paquin & Fils Inc. (1955-2010) Souvenirs du Magasin Général

Ludger Paquin voit le jour en 1900 à Escanaba, au Michigan. Sa famille vient s’établir à Saint-Jovite en 1903. À l’âge de 14 ans, il se trouve du travail au magasin général du village E. Gauthier. Construit en 1895 par Léandre Gauthier, le commerce fut par la suite légué à son fils Édouard en 1912. Rapidement, Ludger gagne la confiance de son patron et M. Gauthier lui donne de plus en plus de responsabilités telles que le secrétariat et l’achat de la marchandise.

En 1925, Ludger épouse Anne-Marie Bedard. Ils auront cinq enfants : Jeannine (1926-2020), Yvette (1928-1946), Jean Louis (1931-2013), Jacques en 1935 et Pierre en 1943. Édouard meurt subitement en 1954 et en 1955, Ludger Paquin devient propriétaire du commerce et lui donne son nom.

Un jeune villageois, Jean-Guy Ouimet, embauché par Édouard fait le relais entre les deux administrations. Il passera dix ans dans le commerce avant d’effectuer une carrière de 25 ans dans la police. Après quoi, il reviendra travailler au commerce une vingtaine d’années.

En 1965, Jean-Guy Gauthier rejoint l’équipe. Alors âgé de 17 ans, l’employé fidèle demeurera à l’emploi de l’entreprise jusqu’à sa fermeture en 2010. D’aussi loin qu’il m’en souvienne, Ludger faisait partie du cercle d’amis de mon père.

Malgré leur grande différence d’âge, ils avaient des passions communes comme le club de pêche “La Sauteuse” qui avait été créé à l’initiative de Gaston Gervais pour ce groupe d’amateurs de chasse et de pêche.

Le magasin était véritablement la place où l’on trouvait tout : farine, sucre, cannage, outils, vêtements, tabac en feuilles… C’était également un lieu de rencontre et je me souviens d’y avoir accompagné mon père et d’avoir été fasciné par cette caverne d’Ali Baba. Les enfants de Ludger prêtaient bien sûr main-forte à leur père, mais chacun choisit une voie propre. Étudiant à HEC, Jacques prendra la relève du commerce familial à la mort de son père en 1975.

L’achalandage de Paquin & Fils était éclectique. Il était bien sûr composé des locaux, mais aussi des villageois voisins persuadés d’y trouver leur bonheur. Les touristes, quant à eux, étaient fascinés par cette boutique d’un autre temps qui recélait un inventaire aussi complet qu’hétéroclite. Année après année ils venaient s’y procurer tout ce qu’il leur fallait pour chasser et pêcher.

Ne maîtrisant pas la langue anglaise, les employés avaient eu la brillante idée de créer un catalogue exhaustif bilingue pour pallier ce handicap linguistique et ainsi répondre aux demandes des clients anglophones. Paquin & Fils jouait aussi un rôle social. C’était l’endroit où on allait s’enquérir des dernières nouvelles et jaser avec les personnes que l’on croisait.

Entrer dans ce magasin, vestige d’une époque révolue, était réconfortant. Du sol au plafond se trouvait une marchandise courante, mais aussi des objets de notre patrimoine dont on ignorait qu’ils fussent encore produits.

Certains items désuets qui portaient à sourire devenaient subitement indispensables. Je me souviens entre autres d’avoir eu recours à Jacques (alias Le Blond) pour trouver un équipement de ski des années 40 à l’occasion du 60e anniversaire de Tremblant. Sans surprise, il a pu me satisfaire.

Avec sa façade conçue avec des menuiseries en bois, l’architecture de la bâtisse suscitait tant la curiosité que l’admiration d’une esthétique perdue. Son cachet fût à ce point remarquable qu’il figure dans le livre de Louise Sigouin : « Les commerces immortels du Québec » dont la préface, écrite par le regretté Serge Bouchard, précisait : « La nouveauté, la vraie, consiste à saisir le visage de l’ancien ».

Peter Duncan

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